Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Trans en Provence au fil de la Nartuby
Visiteurs
Depuis la création 100 735
Publicité
Trans en Provence au fil de la Nartuby
Archives
Newsletter
23 abonnés
12 juillet 2022

Nostalgie des papiers d'antan (1)

Enveloppe Corneille et Fabre 21 février 1862

 

Je partage avec vous quelques enveloppes trouvées sur internet ainsi qu'une facture à en-tête. La première vient des établissements Corneille et Fabre à Trans, elle est datée du 21 février 1862. Messieurs Corneille et Fabre étaient les propriétaires de la filature de soie. Elle est adressée à des négociants à Lyon. Les écheveaux de soie partaient pour Lyon dans les usines de tissage par le chemin de fer. La ligne qui passait à Trans fut inaugurée en 1864.

 

Enveloppe Fournial Frères 1887

 

La deuxième provient des établissements Fournial Frères à Trans, elle est datée de 1887 et a été envoyée en recommandé à Monsieur Augier Nestor, marchand de bois à Flayosc.

 

Enveloppe Fournial Frères 1888

 

La troisième vient des mêmes établissements Fournial. En haut de l'enveloppe on lit : Grande caisserie mécanique. Caisse de tous genres. Débitées et livrées en bottes prêtes à être clouées. Monsieur Honoré Fournial (L'aîné) était un grand industriel transian. Il avait développé plusieurs industries (Scierie, Caisserie, Contre-plaqué, etc) ainsi que l'usine électrique sur la Nartuby qui produit toujours de l'électricité mais également celle de La Motte. C'était l'énergie motrice de l'eau qui permettait à toutes ces usines de fonctionner. On peut encore voir des vestiges des dérivations qui permettaient à la rivière d'amener l'eau pour faire tourner les turbines. L'enveloppe est oblitérée de 1888 et le destinataire est aussi comme dessus, Monsieur Augier Nestor, marchand de bois à Flayosc.

 

Papier en-tête Guiol et Dany 1893

 

Le quatrième document est une lettre à en-tête des établissements Guiol et Dany. On lit dans le coin gauche : Fabrique de savons et d'huiles d'olive. Marques déposées. Usines à vapeur à Trans (Var). La lettre porte la date du 2 novembre 1893 et elle est adressée à Monsieur Désiré Guichard, greffier de la Justice de Paix à Aups.

 

J'en ai d'autres en réserve. Patientez jusqu'aux prochaines correspondances...

 

Usine-electrique-et-chutes

 

L'usine électrique vue du pont Bertrand

 

Publicité
Publicité
Commentaires
B
Bonjour, j'ai vécu à Trans de 1962 à 1976 date de décès de mon père. J'ai habité montée de la Cotte. J'ai eu connaissance de votre site tout à fait par hasard au gré de mes recherches sur Trans-en-Provence, où j'ai évolué dans ma jeunesse. J'ai effectué toute ma scolarité au Lycée Jean Moulin à Draguignan. Vous avez fait un travail colossal aussi bien au niveau de vos recherches que pour répertorier toutes ces informations. Félicitations c'est très riche en détails et en illustrations et très convivial. Lorsque j'étais enfant, j'ai rencontré un couple qui habitait montée de l'ermitage, de mémoire ils s'appelaient Mr et Mme de Feurville ou Feurville tout court mais je ne suis pas très sûre du début de ce nom. Est-ce que cela vous dit quelque chose ? Peut-être avez-vous d'autres éléments sur ces deux personnes. Selon mes souvenirs, la dame avait été déportée. Elle m'avait dit avoir dû sa survie à son violon dont elle n'avait plus joué dès son retour des camps. D'avance merci.
Répondre
L
Quelle belle écriture, hé oui autrefois tout s'écrivait à la plume, comparativement à aujourd'hui, où je pense qu'on ne sait plus écrire !<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la scierie, si j'ai bien tout lu, si elle est toujours en fonction, chapeau !<br /> <br /> Merci encore. Bonne semaine. Pensées affectueuses et amicales.
Répondre
Publicité