Article de journal sur les transians natifs du village (années 60)
Cette coupure de journal date sans doute des années 60.
La photo a été prise sur la place de l'Hôtel de Ville.
On voit au fond à gauche l'inscription : Moulin à huile (communal).
Mais si, regardez mieux...
Voici le texte :
"Notre village n'attire pas seulement les touristes durant la saison estivale. En effet, d'après M. Garcin le sympathique facteur, Les Transians d'origine résidant à Trans se font de plus en plus rares, remplacés par des ouvriers étrangers et même quelques Français rapatriés d'Algérie.
Certes le site de Trans, sa situation géographique privilégiée puisqu'à proximité de Draguignan, des Arcs (la gare la plus importante des environs) et l'entrée de l'autoroute ne sont pas pour arrêter l'arrivée de nouvelles familles au village. De plus, toutes les nouvelles cités alentours, Village neuf et Super Trans attirent par le modernisme de leurs constructions, les candidats au logement de plus en plus nombreux. Ainsi, tout en ayant les avantages de la ville proche (grands magasins, etc...) Trans n'en connaît pas ou presque pas les désagréments et tout le monde se connaissant, on se retrouve volontiers entre amis transians ou non, après le travail, pour la belote et la pétanque.
Aussi, hier soir, sur la place de la Mairie, la réunion improvisée de MM. Perrimond, président de la coopérative vinicole ; Troin, conseiller municipal ; Ricord, retraité ; Daumas, berger, Garcin, agriculteur et son neveu, préposé aux PTT, tous Transians d'origine, méritait l'écho que nous venons de faire sur la nouvelle population implantée dans la cité".
Les noms de ces messieurs sont cités dans l'article, mais je vous précise qu'il s'agit de (dans l'ordre d'apparition à l'image) :
Joseph Daumas, Alexandre Ricord, Jules Perrimond, Jean-Paul Garcin, Jules Troin et Albert Garcin.
A l'heure actuelle, de tous ceux présents sur cette photo, il ne reste plus que Jean-Paul Garcin.
On n'arrête pas la fuite inexorable du temps...